Définition
- L’ORC, ou machine à Cycle Organique de Rankine, s’appuie sur les principes du cycle thermodynamique de Rankine qui utilise traditionnellement la vapeur d’eau comme fluide de travail dans les turbines à vapeur. Ici, la vapeur est remplacée par un fluide caloporteur organique permettant à ces machines de transformer efficacement l’énergie thermique en électricité.
- Dans le cadre de la méthanisation, ces machines sont pertinentes en cogénération, où la chaleur dégagée par le fonctionnement du moteur biogaz et celle contenue dans les gaz d’échappement sont une source d’énergie importante. Bien qu’avec un rendement faible (de l’ordre de 5 à 8%), cela permet de maximiser la production d’électricité, tout pouvant permettre une valorisation de l’énergie thermique résiduelle (séchage à faible température, chauffage de serres, préchauffage digesteur…).
- Le prix d’achat de l’électricité produite par le module ORC est équivalent au prix d’achat de l’électricité produite par le moteur de cogénération.
Les projets dans l’ouest
Il y a actuellement 1 unité équipée d’un ORC qui fonctionne en Pays de la Loire. Deux sites en Bretagne ont tenté d’installer cette solution, sans succès. Les retours d’expérience sont à ce jour encore incertains et pas pleinement concluants.
Les pistes de développement
A ce jour, il existe peu de retours d’expériences. Le surcoût d’un Cycle Organique de Rankine reste important et représente un investissement supplémentaire pour les porteurs de projet, qui doivent bien calibrer le temps de retour en fonction des recettes supplémentaires fournies par l’ORC. De plus, la chaleur produite à température faible (30 à 40 °C) nécessite un mode de valorisation bien calibré (préchauffage du méthaniseur, séchage à faible température ou dans des serres).